terça-feira, novembro 08, 2005
30 anos
A revista Lire está a comemorá-los!


"Lire a trente ans", por François Busnel - Lire, novembre 2005

"François Busnel, directeur de la rédaction de Lire, rencontre Jean-Louis Servan-Schreiber, qui fonda Lire et préside aux destinées de Psychologies: ensemble, ils ébauchent les grandes lignes de la nouvelle formule du magazine qui, dans trente ans, fêtera ses 60 ans. Nous sommes en 2035... Science-fiction ou réalisme?

En cette fin d'année 2035, rien ne va plus pour la presse écrite: plus de kiosques, presque plus de librairies... Comment seront remplacés les magazines sur papier que nous lisions en 2005?
JEAN-LOUIS SERVAN-SCHREIBER. Les journaux et les livres ont en commun d'être imprimés sur du papier. Si ce dernier nous a bien arrangés pendant sept ou huit siècles, entraînant avec lui une véritable révolution culturelle, il a l'inconvénient d'être une matière très lourde. L'industrie du papier est, en tonnage, la plus lourde après celle de la sidérurgie. Le papier doit être déplacé et stocké, et tous ceux qui possèdent une bibliothèque savent quelles contraintes cela peut représenter. Mais nous sommes en 2035, c'est-à-dire à une époque où nous habituons les nouvelles générations, depuis au moins trente ans, à vivre dans le virtuel, le symbolique, le numérique, l'impalpable, avec des objets qui n'ont aucun poids. On peut stocker toute une encyclopédie dans un coin de l'écran de son ordinateur et y avoir accès en cliquant sur une simple petite icône. Ceci a provoqué un choc dont nul, en 2005, n'a véritablement pris conscience. Je constate que, comme à chaque changement technologique de rupture, on trouvait alors une majorité de gens chez les éditeurs et les créateurs de journaux pour sacraliser le papier: l'objet livre et l'objet journal étaient pour eux des «coucouches» auxquelles on était habitué depuis l'enfance et dont on ne saurait se passer, par besoin de contact charnel ou pour le plaisir de tourner les pages... Pour toute personne qui essayait de lire un grand format dans le métro, ce n'était pas le top du confort! Et tout enfant qui partait à l'école avec six livres dans son sac à dos alors que sa colonne vertébrale est encore en cours de consolidation préférerait n'avoir qu'un seul objet, son ordinateur, qui contienne tous ses cours. Il y avait là un manque de réflexion et de perspectives."


... vale a pena ler o resto! (aqui)
posted by George Cassiel @ 3:14 da tarde  
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"Este era un cuco que traballou durante trinta anos nun reloxo. Cando lle chegou a hora da xubilación, o cuco regresou ao bosque de onde partira. Farto de cantar as horas, as medias e os cuartos, no bosque unicamente cantaba unha vez ao ano: a primavera en punto." Carlos López, Minimaladas (Premio Merlín 2007)

«Dedico estas histórias aos camponeses que não abandonaram a terra, para encher os nossos olhos de flores na primavera» Tonino Guerra, Livro das Igrejas Abandonadas

 
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